Son parcours : Artiste plasticien, fils et petit-fils d’artistes, il commence le dessin et la peinture très jeune. De ses premiers travaux classiques et figuratifs, il garde la rigueur d’un père peintre de marines. Il se laissera toutefois influencer quelques années plus tard par des artistes comme Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Robert Rauschenberg pour la peinture, Ken Loach, Bertrand Tavernier, ou les frères Dardenne pour le cinéma.
Il grandit en banlieue parisienne, creuset de tous les contrastes. Sa réflexion se nourrit, depuis plus de dix ans, de l’idée selon laquelle l’artiste ne doit pas chercher à magnifier le réel mais à questionner la violence des rapports entre la société et les personnes.
Il aime : Les objets « symboles », tels que matelas de centres d’accueil pour sans-abris, distributeurs alimentaires comme lieu de restauration, Lavomatics comme lieu d’hygiène, Mc Donald’s Corporation comme travail précaire, ou encore le vêtement « siglé » comme marqueur social et identitaire d’une population en quête de repère. Ils sont représentatifs de la marginalité sociale, économique et culturelle voire de l’exclusion, qui sont ses territoires d’expérimentation.
Son truc, l’objet parfaitement reproduit, proche du réel qu’il appelle le « ready made MADE ». Il propose deux niveaux de lectures, l’un purement visuel, volontairement esthétique en contradiction avec la violence du propos, pour ensuite aborder le second, celui du questionnement.
Il maîtrise photographie, couture, peinture, sculpture
Localisation : Albi